Georges Marque Bouaret : « Le Figra revendique depuis son origine cette vocation d’éducation populaire »
Le délégué général du Figra, Georges Marque Bouaret, porte avec force et conviction le festival international consacré au grand reportage d’actualité et au documentaire de société. La 32e édition se tiendra du 1er au 5 avril à Douai.
Quel est l’ADN du festival ?
Georges Marque Bouaret
Délégué général du Figra
Il a pour ambition de permettre de prendre le pouls du monde à travers la présentation de documentaires et de reportages. Ce sont les réalisateurs, plus rarement les diffuseurs, qui nous envoient leur film. Nous les sélectionnons ensuite en fonction de notre devise : comprendre le monde pour mieux se comprendre. Le festival ne porte pas une thématique en particulier. Il brasse tous les sujets.
Il s’agit d’ouvrir une porte sur la compréhension de ce qui se passe, du vécu des personnes, de la complexité des situations et de leurs conséquences sur les groupes sociaux ou professionnels. À travers cela, nous essayons de combattre les préjugés pour que les citoyens puissent avoir les arguments pour débattre et se positionner. Car les films présentés ne sont pas là pour livrer une vérité mais bien le réel. Ils ont été construits à partir des informations les plus justes et plus précises possibles.
Cette année, que pourra découvrir le public du Figra ?
Cinquante-six films internationaux ont été sélectionnés en compétition dans les quatre sections principales : Plus de 40 minutes, Moins de 40 minutes, Terre(s) d’histoire, en partenariat avec l’INA – soit des films qui nous plongent dans le passé grâce aux archives –, et Autrement vu,........
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