« On ne fait pas de rentabilité sur la santé des gens » : au centre médical Stalingrad, les syndicats appellent à l’aide après l’annonce de la suppression de 25 postes
Au centre médical Stalingrad dans le nord-est de Paris, 25 salariés sur 75 pourraient être licenciés, et plusieurs spécialités comme la rhumatologie ou la dermatologie pourraient disparaître. La CGT appelle à un rassemblement, ce jeudi, pour contrecarrer le projet mortifère.
La devise de la Sécurité sociale – « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » – n’a jamais semblé aussi dépassée aux habitants du nord de Paris, alors que l’un des rares endroits où ils peuvent se faire soigner gratuitement, le centre médical Stalingrad (CMS), s’apprête à fermer plusieurs de ses services.
Géré par la caisse régionale d’assurance-maladie d’Île-de-France (Cramif) et la Caisse nationale de l’assurance-maladie (Cnam), cet établissement de secteur 1, accueillant près de 30 000 patients réguliers à l’année pour 100 000 passages, devrait procéder à la suppression de 25 salariés sur ses 75 emplois d’ici le mois de mai.
Ce jeudi est donc un jour de lutte. La fédération CGT des organismes sociaux appelle à un rassemblement près des locaux de la Cnam pour sauver l’établissement. « Nous avons appris que 9 spécialités allaient fermer et que cela risquait de déclencher un PSE avec le départ de 17 médecins et 8 membres du personnel administratif », alerte Cédric Heurtevent,........
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