Le président états-unien qui va prendre ses fonctions le 20 janvier a fait pression sur Benyamin Netanyahou pour mettre en œuvre l’accord à Gaza. Son objectif est de remodeler la région en s’appuyant sur de nouvelles relations avec l’Arabie saoudite.

L’accord était à peine acté, mercredi 15 janvier, que les avions de chasse israéliens décollaient pour aller bombarder la bande de Gaza. « Depuis que l’accord de cessez-le-feu a été annoncé, les forces d’occupation israéliennes ont tué 73 personnes, parmi lesquelles 20 enfants et 25 femmes » dans des frappes ayant visé principalement Gaza ville mais aussi Khan Younès (sud de la bande de Gaza), a indiqué Mahmoud Bassal, porte-parole de la défense civile, organisme de premiers secours.

230 personnes ont également été blessées. De quoi semer la terreur parmi une population en train de se réjouir de ce qui, à leurs yeux, représente la fin d’un long calvaire de quinze mois. Comme si Israël avait voulu rappeler à cette population que l’occupation continuait.

Un horrible signal suivi d’un autre, plus directement politique mais très explicite celui-là. Le 16 janvier au matin, le cabinet de sécurité israélien devait se réunir pour donner son feu vert à l’accord rédigé sous l’égide des États-Unis, du Qatar et de........

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