Après 93 jours à faire corps avec son bateau Stand as One - Altavia, Éric Bellion a rejoint les Sables-d’Olonne, ce mercredi 12 février, hors course. Le skippeur, qui a tenu un carnet de bord hebdomadaire dans nos colonnes, se livre sur son aventure.

La fin d’un périple est toujours particulière, entre introspection, envie de profiter des derniers instants et volonté d’en finir. Après 93 jours d’une longue route, Éric Bellion (Stand as One-Altavia) est arrivé aux Sables-d’Olonne ce mercredi 12 février à 10h13, bouclant hors course son deuxième Vendée Globe.

Le skipper de 48 ans, qui a tenu un carnet de bord hebdomadaire dans l’Humanité durant toute l’épreuve, aura tout donné dans son tour du monde en solitaire sans escale ni assistance durant lequel il a finalement été obligé, la mort dans l’âme, de s’arrêter aux îles Malouines, le 12 janvier, pour réparer la rupture de sa fixation d’étai, signifiant de fait son abandon mais pas son renoncement.

Joint mardi 11 février par téléphone, Éric Bellion s’est confié, n’esquivant aucune question, alors qu’il se trouvait à 150 milles (280 kilomètres) des côtes vendéennes : « Je suis à la fois stressé par les bruits du bateau, la peur de la casse au dernier moment, les nombreux bateaux de pêche à éviter et heureux d’arriver.........

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