Le Parlement supprime le vote par correspondance des détenus pour les élections municipales et législatives
Le Parlement a adopté la suppression du vote « par correspondance » des détenus pour les élections municipales et législatives mercredi 4 juin. Un vote largement critiqué par la gauche.
Le vote de l’Assemblée, passé discrètement sous les radars médiatiques, exclut un peu plus les personnes incarcérées du processus démocratique. Le 4 juin dernier, les députés ont supprimé le vote « par correspondance » des détenus pour les élections territorialisées (municipales, départementales, régionales et législatives). Les partisans du texte estiment que le système actuel peut faire basculer le résultat de communes ou circonscriptions avec lesquelles les détenus n’ont aucun lien. La gauche, elle, dénonce un texte « politicien » à moins d’un an des municipales.
Adopté à 109 voix contre 60, le texte initié par la sénatrice Laure Darcos (Horizons), soutenu par le gouvernement et l’alliance entre le Rassemblement national et les députés ciottistes, revient sur un système instauré en 2019. Il permettait d’installer des bureaux de vote dans les © L'Humanité
