« Trains de la colère » : venus de Cahors et de Clermont-Ferrand, des centaines d’élus et d’usagers demandent des comptes à Paris sur l’abandon de leurs lignes
À l’appel des associations Urgence ligne Polt et Objectif capitales, des centaines de personnes venant du Centre comme du Sud-Ouest ont convergé vers Paris pour demander au gouvernement d’investir dans le réseau ferroviaire.
Un ras-le-bol commun, une détermination partagée. Ce mardi 15 avril, près de 400 personnes ont quitté Cahors (Lot) et Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) aux aurores pour rallier Paris à bord de deux « trains de la colère ». À leur arrivée en gare d’Austerlitz, élus, usagers, associations et représentants d’entreprises ont dénoncé « le manque d’investissement de l’État » sur les lignes Paris-Orléans-Limoges-Toulouse (Polt) et Paris-Clermont-Ferrand.
Essentielles pour plus de 10 millions d’habitants, ces lignes souffrent d’un abandon criant. « Elles ne bénéficient pas des mêmes attentions en matière d’aménagement du territoire et de niveau de service que le reste des régions françaises », déplore le président d’Urgence ligne Polt Jean-Claude Sandrier, ancien député communiste du Cher, et maire de Bourges de 1993 à 1995. Même ton chez Olivier Bianchi, maire © L'Humanité
