À travers la présentation de 24 artistes qui s’expriment au-delà des conventions, la Halle Saint-Pierre signe une exposition puissamment colorée sur l’Art Brut iranien.

En entrant dans la salle du bas de la Halle Saint-Pierre, circulaire comme un chapiteau, on est frappé par une profusion de couleurs d’autant plus forte qu’elle contraste avec les murs peints en gris-noir. Le musée, dédié à l’art naïf et « outsider » revendiqué, inaugure une exposition sur l’Art brut d’Iran. Si l’expression introduite par Jean Dubuffet questionnait l’art en tant que produit de l’artiste, dans le contexte des normes de l’institution artistique européenne, elle est aussi applicable à d’autres régions du monde.

L’exposition regroupe les œuvres de 24 artistes iraniens, dont les cartels biographiques témoignent d’une vie souvent marquée par la maladie, physique ou mentale, et d’une activité artistique viscérale. Aucune ambition de « faire de l’art », mais seulement de produire pour soi, jusqu’à ce que la........

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