« lls vous foutent à la porte et vous donnent moitié moins ! » : chez Michelin, les actionnaires prennent 1,4 milliard d’euros et laissent des miettes aux licenciés
Ce mardi 4 février, les salariés de Michelin étaient appelés à se rassembler devant le siège social du groupe, à Clermont-Ferrand, pour protester contre la pingrerie du plan « social ».
Ce n’est pas tout à fait une entreprise comme les autres, et c’est peut-être pour cela que les salariés vivent la situation aussi mal. Depuis sa création, en 1889, le groupe Michelin s’est toujours fait le chantre d’une forme de « paternalisme » patronal, à la fois pour fidéliser sa main-d’œuvre au sein de ses usines mais aussi pour consolider son aura au-delà. Le dernier avatar en date fut le « salaire décent », que s’engageait à verser le groupe à la totalité de ses travailleurs dans le monde et qui fit l’objet d’un déluge de communication en 2024.
C’est dire si, depuis plusieurs mois, les salariés ont du mal à avaler la pilule. Non content d’annoncer un © L'Humanité
