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Donald Trump au Japon : quand l’ultranationalisme sert de terrain d’entente

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Le président états-unien se rend sur l’archipel pour y rencontrer la première ministre ultranationaliste Sanae Takaichi fraîchement nommée. Le début d’une parade entre faucons qui inquiète la Chine voisine.

S’il avait pu choisir, ç’aurait été elle. Sur le sol de l’allié japonais depuis lundi, Donald Trump va chaudement féliciter la nouvelle première ministre Sanae Takaichi, en poste depuis sa nomination à la tête du Parti libéral-démocrate (PLD, droite) le 21 octobre.

Ultralibérale comme ses prédécesseurs, la cinquième dirigeante du Japon en cinq ans se distingue par un nationalisme xénophobe, une opposition farouche à la Chine voisine et une volonté de militariser l’archipel constitutionnellement pacifique : l’une de ses premières mesures a été d’accélérer la hausse du budget de la défense, qui devait atteindre 2 % du PIB en 2027, le double d’il y a quinze ans.

« Ce pourrait être le pire gouvernement depuis la fin de la guerre », a tonné la présidente du Parti communiste japonais (PCJ), Tomoko Tamura, s’inquiétant de voir le pouvoir d’achat, l’emploi ou le logement sacrifiés sur l’autel de la militarisation. Tout pour plaire au président états-unien, qui est au Japon chez lui.

Malgré les courbettes de l’ancien premier ministre Shigeru Ishiba (2024-2025), pourtant partisan d’un « Otan asiatique », Washington ne cessait de menacer Tokyo de nouveaux

© L'Humanité