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Féminicide de Nathalie Debaillie : les fautes de l’État en partie reconnues

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08.05.2025

Lors de l’audience civile organisée ce mercredi 7 mai, la représentante de l’État a reconnu que l’inaction de la police dans cette affaire constituait bien « une faute lourde ». Mais le procureur, lui, a presque tout gâché, se perdant dans d’indécentes conjectures…

Un pas en avant, deux pas en arrière. L’audience qui s’est tenue ce mercredi 7 mai, au tribunal judiciaire de Paris, dans le cadre des poursuites intentées contre l’État par la famille de Nathalie Debaillie, tuée par son ex-conjoint en 2019, a accouché de positions assez contradictoires et même déroutantes, de la part des représentants du service public de la justice. Nicolas Debaillie, le frère de la victime, Grégory Nowak, son ex-mari, et ses enfants Florine et Romain réclamaient la condamnation de l’État pour l’inaction patente des services de police qui avaient tout bonnement ignoré les quatre alertes lancées par Nathalie Debaillie (3 mains courantes et 1 plainte), dans les quatre mois ayant suivi sa séparation avec Jérôme Tonneau.

Ce dernier avait fini par mettre ses très précises menaces de mort à exécution, enlevant son ex-compagne dans le sous-sol de la banque où elle travaillait, aidé par trois hommes de main, la ligotant, la transportant à son domicile, avant de la tuer en l’égorgeant dans une baignoire, avec un cutter. Des faits pour lesquels il a été condamné à 30 ans de réclusion, en juillet........

© L'Humanité