Trump se trompe de cartes, il joue même contre son camp
Depuis le 20 janvier 2025, nous assistons sidérés au début de la présidence Trump. Pas un jour sans que des petites phrases ou des séquences en direct n’électrisent l’opinion publique internationale. Sur le plan diplomatique, pour la première fois peut-être, nous sommes conviés à assister aux échanges musclés entre chefs d’Etat, présentés d’ailleurs comme de bons moments de télévision, c’est-à-dire du spectacle concocté par le scénariste et l’acteur principal qui s’appellent Donald Trump. Apparaître tous les jours avec une formule choc, sans craindre à se contredire le lendemain notamment comme sur les droits de douanes rapporter les décisions de la veille. Emprunter au langage des gestes et des mimiques. Froncer les sourcils, serrer les mâchoires, faire le dur. Peu importe les manières, il faut faire le show. Il faut occuper l’espace. Il faut apparaître sur le devant de la scène. Il faut que la lumière soit projetée en permanence sur l’unique personnage de la pièce d’un spectacle en continu. Les médias et les réseaux sociaux tournent à plein régime. Chaque jour, on vous présente ou on vous annonce une nouvelle séquence, avec le même protagoniste faisant étalage de sa force et de son franc-parler, capable d’affronter et de punir indistinctement l’adversaire ou même le partenaire, comme au temps des jeux du cirque.
Mais au train où vont les choses, qui demain sera encore aux côtés de Donald Trump ? Qui voudra accepter de participer à son show au risque de se brûler les ailes ? Qui osera se dire son véritable........
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