Ah, grands dieux, que la guerre des idées est jolie ! On rigole en lisant tous les jours ou en écoutant Dominique Seux. Le 31 janvier, il titrait son édito : « La croissance à crédit, c’est fini ! ». Et il pontifiait : « La France a réalisé 1,1 % de croissance en 2024, mais la consommation et l’investissement n’ont pas été en forme. C’est la dépense publique financée par le crédit qui a tiré l’économie à hauteur de 0,6 point. » Toute l’incompréhension des accros à la dénommée science économique, c’est-à-dire de l’a-pensée économique libérale, et à la logorrhée politique et médiatique est là : ou bien ils ne savent pas ce qu’ils disent ou bien leur allégeance à l’idéologie de la classe dominante est totale. Démonstration en trois temps.

1) Il ne se passe pas un jour sans qu’ils ne déplorent la faiblesse, voire l’absence, de croissance économique, alors que la dépense publique, c’est-à-dire pour une bonne part la contrepartie d’une production publique, est........

© Alternatives Économiques (Blog)