Elus locaux, usagers, représentants d’usagers, entreprises, institutionnels et syndicats se sont retrouvés mardi 15 avril dans les « trains de la colère » pour dénoncer le sous-investissement de l’État sur les lignes Paris- Orléans-Limoges-Toulouse et Paris-Nevers-Clermont-Ferrand, aujourd’hui sinistrées.

Autre ligne ferroviaire, autre initiative pour le moins inédite : le 1er mai, c’est une course à pied en relais qui a démarré de Corbigny et dont l’arrivée était prévue à Paris deux jours plus tard, pour défendre la cause des liaisons ferroviaires capitales pour la Nièvre et l’Yonne.

Les conséquences de toutes ces lignes abandonnées sont là : nombreux retards, pannes de locomotives et suppressions de trains qui ignorent les vies empêchées comme les enjeux environnementaux.

Cette colère, c’est celle d’un morceau de la France, honteusement nommée « la diagonale du vide ».

Cette France, c’est celle de millions de Français que l’on déconsidère.

Et au-delà des lignes ferroviaires, ces trains de la colère expriment une seule chose : un cri face aux territoires que l’État abandonne.

De coupes budgétaires en promesses non tenues, l’État entérine le recul des services publics et des biens communs, et par là même le recul de toute la vie territoriale.

Année après année, la casse budgétaire est une saignée pour tous les acteurs de la vie locale : accès aux soins, emploi,........

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