Les négociations menées depuis la mi-février 2025 par Washington auront davantage contribué à enflammer le conflit qu’à l’apaiser. Moscou a profité de chaque opportunité offerte par son nouveau partenaire américain pour multiplier ses requêtes, tout en réaffirmant sa volonté de négocier. Une stratégie dont elle est coutumière

D’abord le rideau de fumée, avantageux pour toutes les parties américaines ou russes : Trump donne dans le répertoire humanitaire pour appeler la fin du « bain de sang », tandis que Moscou acquiesce, une paix, d’accord, mais une paix « durable ». Tout se trouve dans cet ajout.

La stratégie du Kremlin consiste à ne jamais s’opposer aux différentes propositions mises sur la table, au contraire. Mais tout en réitérant son accord, Vladimir Poutine soutenu par son entourage, ne cesse d’ajouter une à une les conditions à son acquiescement.

Le 10 janvier, avant même l’intronisation de Donald Trump, Vladimir Poutine devance l’appel et assure publiquement être prêt à des négociations, sans aucune « condition préalable », un terme qu’il reprendra à multiples reprises, propre à rassurer entre autres son nouveau partenaire américain. Pourtant son entourage précise, condition de taille, que sa position reste inchangée... Et de se référer pour qui aurait la mémoire courte, au discours du chef du Kremlin de juin 2024 demandant « dénazification »,........

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