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Quand la com’ s’emballe : le feu de paille du « starter pack »

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02.06.2025

Adoptés par de nombreuses marques, les visuels de figurines sous starter pack ont rapidement envahi les réseaux sociaux. Derrière cette stratégie virale en apparence efficace se cache une communication mimétique, simplificatrice qui s’est rapidement trouvée en situation d’essoufflement. Une tendance qui en dit long sur les dérives de la communication à l’ère de l’instantanéité.

En avril 2025, il était difficile d’échapper à la vague des « starter packs ». Les réseaux sociaux LinkedIn, Instagram ou bien encore Facebook ont été submergés par des visuels, tous construits selon le même schéma : une figurine numérique, enfermée dans un blister plastique, entourée d’accessoires miniatures et nommée selon un profil type : « Consultante dynamique », « Manager HPI », « RH en télétravail »… Le tout génère immédiatement un effet de connivence : l’on s’identifie, on like, on partage.

Le plus souvent généré par intelligence artificielle, le starter pack reprend l’idée d’associer une série d’objets représentatifs à un profil type, en l’inscrivant dans l’esthétique du jouet. De madame et monsieur Tout-le-Monde aux personnalités publiques comme Élodie Gossuin ou Alexia Laroche-Joubert, en passant par différentes organisations, tous ont contribué à populariser le format starter pack. France Travail, l’Afpa, Basic Fit,

© The Conversation