L’IA transforme le conseil plus qu’elle ne le remplace
Le conseil mue : moins d’exécution, plus de décision et de conduite du changement. Preuve à l’appui, cabinets et compétences s’ajustent vite.
Il y a quelques mois à peine, nous évoquions trois phases dans l’adoption de l’IA : productivité, point d’inflexion, puis substitution.
Les grands cabinets de conseil viennent tout juste de franchir ce seuil critique.
McKinsey a déployé 12 000 agents IA pour assister ses 40 000 collaborateurs. Dans le même temps, l’entreprise est passée de 45 000 à 40 000 employés. Accenture a licencié 12 000 personnes en trois mois, celles jugées « incapables de se reconvertir » à l’IA selon sa direction. Le Boston Consulting Group affirme que 20 % de ses revenus proviennent désormais de l’IA, avec un objectif de 40 % d’ici 2026.
Le métier du conseil n’est pas mort. Il se réinvente, vite.
Aujourd’hui, l’intelligence artificielle remplace ce que faisaient les consultants juniors : synthétiser des données, produire des slides, rechercher des informations.
Plus de 75 % des employés de McKinsey utilisent Lilli, la plateforme IA interne. L’outil traite plus de 500 000 requêtes par mois et permet d’économiser environ 30 % du temps consacré à la recherche et à la synthèse.
Cette évolution suit exactement le modèle anticipé.
Une © The Conversation





















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