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Une avancée québécoise dans le traitement de la schizophrénie

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La schizophrénie figure parmi les maladies mentales les plus stigmatisées et les plus incommodantes.

Bien que certains de ses symptômes, dits « positifs » – tels que les hallucinations ou les idées délirantes – soient bien connus du grand public, d’autres restent dans l’ombre. Et ce, souvent tant pour l’équipe soignante que pour l’entourage de la personne.

Ces symptômes sont qualifiés de « négatifs », puisqu’ils sous-tendent une diminution des fonctions psychologiques normales. On peut par exemple penser à la perte de motivation, une grande fatigabilité, une difficulté à ressentir ou à exprimer des émotions, ainsi qu’un retrait social important.

Ce sont souvent ces symptômes qui contribuent au maintien de la souffrance à long terme chez les patients atteints de schizophrénie et à leur isolement.

À ce jour, les traitements disponibles ciblent davantage les symptômes positifs que négatifs. Les approches pharmacologiques, bien qu’efficaces sur les symptômes positifs, demeurent limitées lorsqu’il faut agir sur les symptômes négatifs.

Dans ce contexte, la recherche en santé mentale est confrontée à un défi de taille : trouver des interventions novatrices qui agissent là où les approches traditionnelles échouent.

C’est précisément l’ambition d’un projet de recherche dirigé par le Dr David Benrimoh et le Dr Lena Palaniyappan, chercheurs au centre de recherche Douglas. Leur équipe s’intéresse à une piste prometteuse : la stimulation magnétique transcrânienne répétitive, mieux connue sous le nom de rTMS.

Déjà utilisée et réputée comme traitement pour la dépression, la rTMS est une forme de neuromodulation, dite non invasive. Autrement dit, cette technique agit sur l’activité de certaines........

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