6 décembre : voici pourquoi le Canada doit reconnaître le crime de féminicide
Cela fait 36 ans que le massacre de 14 jeunes femmes a eu lieu à l’École Polytechnique de Montréal. Un homme les a abattues parce qu’elles étaient des femmes.
Qualifié d’acte « violent de misogynie » par le gouvernement fédéral, ce massacre n’a pourtant jamais été officiellement qualifié de féminicide au Canada, malgré sa reconnaissance mondiale.
Des femmes et des filles continuent d’être tuées tous les deux jours au pays, très majoritairement par des hommes. Et les chiffres continuent d’augmenter.
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La majorité de ces meurtres sont des féminicides, selon le cadre statistique des Nations unies pour mesurer les meurtres de femmes et de filles liés au genre. Le féminicide est défini de manière générale comme le meurtre d’une femme ou d’une fille en raison de son sexe ou de son genre.
Pour ces raisons, l’Observatoire canadien sur les féminicides pour la justice et la responsabilité (CFOJA) a lancé son balado « Too True Crime » le 25 novembre 2025, soit la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Le balado met en lumière les histoires de 580 femmes et filles tuées par des hommes dans des cas de féminicide depuis 2020.
Il ne tient compte que des cas où les informations disponibles indiquaient qu’il s’agissait d’un féminicide. Certains cas ont pu échapper à l’attention des autorités et rester sous le radar. Mais depuis le lancement de l’Observatoire en 2018, on a recencé plus de 1 100 femmes et filles tuées par des hommes.
Une partie des appels à l’action du........





















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