EXPERT INVITÉ. Quand on se penche sérieusement sur la discussion de l’équipe du futur, une grande question surgit, bien plus concrète : comment fait-on, maintenant pour favoriser la collaboration entre l’IA et les membres humains de l’équipe ? Comment réorganise-t-on nos façons de travailler pour que l’IA ne soit pas juste un gadget brillant, mais un vrai levier de performance, de créativité… et d’humain augmenté ? 

Première étape de cette transformation : sortir du piège des « postes ». Un titre comme « chargé de projet » ou « analyste marketing », ça fait bien sur LinkedIn… mais pour un système IA, ça ne veut pas dire grand-chose. Ce qu’il voit, lui, ce sont des tâches. Des actions concrètes : écrire un courriel, réconcilier des chiffres, relancer un fournisseur. 

« L’humain n’est pas directement remplacé par l’IA. Cependant, une panoplie de tâches le seront. C’est rassurant pour les collègues, mais c’est pas mal plus compliqué à mettre en place. » 

C’est là que le concept de collaboration humain-machine entre en scène. C’est un cadre international (oui, ça vient des normes ISO) qui définit cinq grandes façons de collaborer avec l’IA. Cinq postures, cinq styles de danse… parce que travailler avec l’IA, c’est un peu comme danser un tango : parfois on mène, parfois on suit, et parfois on improvise à deux. 

L’IA exécute la tâche, et l’humain garde un œil attentif, prêt à intervenir. Imaginez un........

© Les Affaires