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Quand la cybersécurité s’invite dans la rémunération des PDG

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LES IDÉES DES AFFAIRES. Historiquement cantonnée aux équipes techniques, la cybersécurité n’avait guère d’influence sur la culture, les investissements ou la gouvernance de l’entreprise. La donne change : la protection des données, la continuité des opérations et la confiance des parties prenantes deviennent des critères essentiels pour évaluer le leadership et la création de valeur durable.

Les conseils d’administration doivent désormais intégrer cette dimension dans l’évaluation de la présidence-direction générale, car de récents incidents ont montré que les cyberattaques n’ont pas seulement compromis des données, mais elles ont aussi directement affecté la rémunération des dirigeants.

Dans un contexte où la confiance, la résilience et la transparence deviennent des indicateurs de performance, la cybersécurité n’est plus un simple risque à gérer: elle s’impose comme un marqueur de leadership et un enjeu de gouvernance.

Les conséquences financières et réputationnelles d’une brèche sont immédiates: perte de confiance, chute de la valeur boursière et mobilisation de ressources pour restaurer conformité et image.

Dans ce contexte, les conseils d’administration doivent redéfinir les critères de performance. Or, l’évaluation annuelle de la PDG reste souvent centrée sur les finances, l’ESG ou le talent, sans relier explicitement la performance à la posture technologique et........

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