Pas de baisse de taux de sitôt: Washington tient la Banque du Canada en laisse
EXPERT INVITÉ. Plusieurs économistes prédisent une pause temporaire du taux directeur. Je crois plutôt que cette pause sera prolongée, non parce que la Banque du Canada (BdC) le souhaite, mais parce qu’elle n’a plus réellement la main.
L’inflation remonte, la croissance faiblit, les tarifs américains explosent: Washington dicte désormais nos orientations.
Même si la banque centrale voulait bouger, sa capacité d’agir est aujourd’hui réduite. Les chocs externes multiplient les incertitudes, rendant chaque intervention plus risquée. Dans ce contexte, le débat fixe-variable n’est qu’un décor. Il sert surtout à maintenir l’illusion qu’il reste un pilote dans la cabine.
Depuis l’été dernier, la BdC a enchaîné neuf baisses, ramenant son taux à 2,25 %. Normalement, cela devrait redonner de l’air à l’économie. Cette fois-ci, cela ne suffit pas. C’est Washington qui ouvre ou ferme la vanne. Pas Ottawa.
Depuis septembre, l’inflation repart légèrement à la hausse. Ce n’est pas une surchauffe canadienne, c’est de l’inflation importée, pure et simple. Le taux directeur, unique levier réel de la BdC, n’a aucun effet sur un........





















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