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L’ascenseur social québécois est en panne

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EXPERT INVITÉ. Naître en situation de pauvreté ne devrait pas être une condamnation à vivre toute sa vie avec peu de moyens.

Grâce à l’éducation, au travail et à la détermination, il devrait être possible pour tous d’accéder à la classe moyenne ou supérieure. Ce principe, c’est celui de l’égalité des chances, si cher à notre société. Et le moyen d’en mesurer l’efficacité, c’est ce que l’on appelle la mobilité sociale.

Malheureusement, au fil des ans, les indicateurs de mobilité sociale montrent un Québec où la condition socio-économique tend de plus en plus à se figer dès la naissance.

Pour comprendre les causes de ce phénomène, des chercheurs de l’IEDM se sont penchés sur la littérature scientifique afin d’identifier les différents déterminants de la mobilité sociale. Ils les ont ensuite quantifiés pour déterminer dans quelle mesure nos institutions favorisent ou freinent l’épanouissement de chacun.

Parmi les obstacles qui freinent la mobilité sociale, on retrouve des éléments comme le taux de pauvreté infantile, la qualité du système d’éducation, le nombre de professions à accès réglementé ainsi que le poids de la fiscalité.

Premier constat: aucune province canadienne n’obtient la note de passage, soit 60 pour cent. L’Alberta, qui obtient le meilleur score,........

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