Naïveté et faux pas militaires
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Chaque dimanche, notre chroniqueur ausculte l'actualité politique suisse. Retrouvez ses chroniques
«Le monde militaire n’est pas du tout cruel», a répondu diplomatiquement la conseillère fédérale démissionnaire, Viola Amherd, à la question de savoir qui, du monde politique ou du monde militaire, l’avait été le plus avec elle. Cruelle, l’armée suisse? Assurément non. Mais ses chefs désolants, sûrement. Car, enfin, le dernier épisode dont la ministre a fait les frais,la demande de démission exigée par l’UDC suisse, laisse songeur quant à la première qualité exigée du plus haut officier comme du simple soldat: la capacité de discernement.
L’armée doit à nouveau être crédible pour pouvoir défendre la Suisse. Ce n’est pas le cas aujourd’hui
Car voilà que le premier militaire du pays, le chef de l’armée Thomas Süssli, est venu benoîtement, samedi dernier, apporter lui-même au séminaire des cadres de la droite nationale conservatrice les grenades politiques avec lesquelles on a tenté de dézinguer la ministre. Nul besoin d’avoir lu L’Art de la guerre de Sun Tzu pour........
© Le Temps
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