Podcast – Ignazio Cassis: «L’Union européenne est un peu plus prévisible que les nouveaux Etats-Unis»
Créez-vous un compte gratuitement et retrouvez les contenus que vous avez sauvegardés.
Déjà un compte ? Se connecter
«Le monde est devenu fou!» Et ce dont la Suisse et l’Union européenne (UE) ont besoin, c’est de stabilité. Tel était le message du chef du Département fédéral des affaires étrangères du côté de l’International Institute for Management Development (IMD) à Lausanne le 21 août. Pour ceux qui suivent le dossier européen, on ne peut que constater sa métamorphose. Quand il a hérité du dossier des mains de son prédécesseur et coreligionnaire libéral-radical Didier Burkhalter en 2017, Ignazio Cassis a tout d’abord promis le fameux «reset», cette réinitialisation un peu floue du dossier. Il a beaucoup hésité, beaucoup consulté en Suisse et à Bruxelles pour finalement tirer la prise en mai 2021. Décision très critiquée à l’époque, mais assumée: «C’est moi qui ai fait la proposition au Conseil fédéral de tirer la prise. Je crois que c’était un des meilleurs choix que j’ai pu faire dans ma vie. Parce qu’on a quelque chose qui est nettement meilleur aujourd’hui.»
Cette fois, Ignazio Cassis joue à domicile. Il a accompagné le dossier de A à Z et sait aussi que c’est son héritage qui est en jeu. Avant d’entrer dans les détails, il a tenu à préciser la nature de ces accords: «C’est essentiellement un traité commercial…». Et dans ce monde agité, «c’est dans l’intérêt des deux côtés d’avoir du calme… D’avoir une situation qui est prévisible, où on n’a pas besoin........
© Le Temps
