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En attendant le vote de confiance perdu d’avance auquel François Bayrou a décidé de se soumettre le 8 septembre, profitons de cette suspension du temps avant la chute officielle pour nous pencher sur une de ses principales causes. Car ces points d’achoppement reviendront nécessairement dans le débat pour le futur nouveau premier ministre qui devra bien faire passer un budget et embrasser l’insoluble question de la limitation des déficits en temps d’instabilité politique.

Davantage que certaines mesures en particulier, ce qui aura fait chuter François Bayrou, au-delà de son envie de supprimer des jours fériés, c’est le refus d’entendre ce qui semble être devenu l’exigence centrale des Français pour accepter de faire des efforts: la nécessité de traiter aussi l’accumulation de fortunes jugées indécentes tout en haut de l’échelle. Comme l’a encore montré l’émergence du mouvement........

© Le Temps