L’inaction face au mouroir de Gaza
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Gaza est un mouroir. Même les humanitaires les plus endurcis, ou les observateurs les plus cyniques, doivent convenir qu’il y a peu de précédents. Quelque 60 000 morts dont un tiers d’enfants. Un paysage d’apocalypse, des villes méthodiquement rasées, avec des groupes paramilitaires recevant une prime pour chaque immeuble détruit. Une population palestinienne continuellement déplacée, pratiquement dans son ensemble, de manière volontairement chaotique. Les hôpitaux bombardés, les opérations sans anesthésie, les routes, les champs, les cimetières dévastés.
Et puis il y a la famine, omniprésente désormais. Des centaines de tonnes d’aliments bloquées par Israël à quelques kilomètres de........
© Le Temps
