Dernière chance de ne pas perdre une génération
À l’aube du congrès de l’AQPM, alors que les réflexions sur l’avenir de notre production médiatique s’intensifient, et à la suite de ma propre participation aux audiences publiques du CRTC où les tensions et les lacunes du secteur jeunesse ont été clairement exposées, il m’apparaît crucial de revenir à l’essentiel : il est temps, collectivement, de redonner la priorité à nos jeunes.
Aujourd’hui, un enfant peut passer des heures sur YouTube ou TikTok, sans filtre culturel, sans encadrement, exposé à des contenus ultracourts, désincarnés, souvent hors contexte, parfois même toxiques. Pendant ce temps, le contenu jeunesse canadien – celui qui porte notre voix, notre imaginaire, nos références – peine à exister dans les écosystèmes numériques et télévisuels où évoluent les jeunes.
Youtube annonçait récemment la mise en place d’un plan pour limiter l’accès à des contenus « de basse qualité » s’adressant aux enfants — des contenus jugés trop promotionnels, trompeusement éducatifs ou présentant des comportements nuisibles.........
© Le Journal de Montréal
