À la suite du décès de Jean Campeau, je veux d’abord exprimer mes plus vives condoléances à sa famille, à ses enfants à petits-enfants et à ses proches et leur dire aussi qu’ils peuvent être fiers d’avoir pu partager une longue vie avec un homme de cette envergure, mais qui est toujours demeuré discret, modeste et effacé.

Le départ de Jean Campeau m’attriste et me chagrine, une fatalité à laquelle personne n’échappe. Je l’ai connu, apprécié et admiré. Je veux partager avec vous quelques souvenirs de cet homme remarquable par son engagement sans réserve pour bâtir l’économie d’un Québec plus riche et moderne.

D’une redoutable efficacité, Jean Campeau est un homme demeuré fidèle à ses objectifs et, surtout, un homme de résultats : en dix ans sous sa gouverne, les actifs de la Caisse de dépôt ont triplé pour atteindre 36 milliards de dollars en 1990. C’est lui qui a su, par son exemple à la tête de la Caisse, stimuler nos entrepreneurs et nos épargnants à investir davantage dans le capital de risque et à bâtir ce qui deviendra le « Québec inc. ». L’objectif est simple : aider les hommes et les femmes d’affaires du Québec à prendre le contrôle de notre économie. Je voudrais rappeler trois événements vécus avec lui alors qu’il présidait la Caisse de dépôt et placement : un fait d’armes, un appui........

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