Qui pourra bénéficier de services publics dans un Québec en faillite?
Quitter la Coalition avenir Québec (CAQ) en septembre dernier fut une décision difficile. Je ne voyais aucune autre option pour que ma famille politique se ressaisisse, retrouve l’audace de ses débuts et travaille de nouveau à bâtir un Québec fier et prospère pour les générations à venir.
Du fond du Salon rouge, je tente depuis neuf mois de réveiller chez ce gouvernement ce qui subsiste du parti du changement duquel il provient pourtant. De rappeler les principes d’efficacité des services publics, d’évaluation de la performance, d’imputabilité et de transparence. En cette fin de session parlementaire, je constate amèrement mon échec, ce qui augure mal pour la suite.
Quelque part dans la première moitié du deuxième mandat, la confiance des Québécois envers le gouvernement s’est brisée. Derrière la désaffection envers la CAQ, je suis d’avis que les Québécois n’ont plus confiance de pouvoir compter sur l’aide des services publics pour l’éducation des enfants, les soins de nos parents, nos routes et aqueducs, etc. Croire que l’on pourra toujours compter sur des soins de santé accessibles, de qualité et sans frais paraît relever de la naïveté.
L’incapacité de l’État........
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