ChatGPT, les chercheurs et les étudiants…
En cette période de l’année, comme mes collègues, je prépare le trimestre d’automne. Mais pour la première fois en dix ans d’enseignement, je me demande comment, dès la rentrée, j’aborderai la question de l’intelligence artificielle (IA) générative.
ChatGPT est là pour de bon. Pas le choix de vivre avec. Aussi bien en tirer profit ! Voilà qui résume des murmures que j’entends depuis quelque temps. Des murmures qui me causent un inconfort déplaisant. Particulièrement lorsqu’ils viennent de chercheurs que j’adore et qui œuvrent pour tenter d’améliorer la société parce que le statu quo est inacceptable. La contradiction me semble flagrante.
C’est comme si des juges utilisaient des outils d’IA générative développés par des voyous : que ce soit Meta, qui utilise des livres piratées pour entraîner ses algorithmes, arguant qu’individuellement, les livres n’ont pas de valeur, ou OpenAI, qui utilise les œuvres d’artistes sans leur permission, pour ensuite concurrencer les œuvres originales, et qui emploie (dans des conditions dégradantes) des personnes de pays pauvres. La confiance du public à l’endroit des tribunaux pourrait être........





















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