Le printemps aura été particulièrement riche en actions collectives et en réflexions stratégiques pour le secteur des arts et de la culture au Québec. L’augmentation du budget du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), la souveraineté et la découvrabilité numériques, le renforcement du filet de sécurité sociale et les risques et périls de l’intelligence artificielle ont occupé l’avant-scène.

La mobilisation qui a débouché sur l’augmentation du budget du CALQ à hauteur de 200 millions a été exemplaire à maints égards. Elle a mis en lumière les habiletés d’argumentation, de représentation, de négociation et de communication d’une nouvelle génération de leaders à la barre des syndicats et des associations d’artistes et des nombreux regroupements professionnels du secteur. En posant un diagnostic précis et en fixant des revendications atteignables, le Front commun pour les arts a réussi à développer un débat public et une pression médiatique essentiels au succès des démarches persistantes et sincères du ministre Mathieu Lacombe.

Il faut souhaiter que les leçons de cette formidable victoire soient transférables pour les batailles encore plus longues et complexes dont l’issue ne dépend malheureusement pas d’une ligne dans le budget du Québec ou du Canada.

Le milieu culturel aura l’occasion de tester sa capacité à passer à un niveau supérieur sur le plan de la stratégie et de la concertation avec la........

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