En affaires, il est reconnu que la gestion des liquidités est un facteur décisif de réussite… ou d’échec. C’est vrai aussi en matière de finances personnelles. Pendant la phase d’accumulation, l’attention est portée sur la discipline d’investissement et les potentiels de rendement. Mais peu importe l’ampleur du bilan financier acquis à la retraite, la nécessité de concilier gestion des liquidités et croissance devient fondamentale afin de préserver le capital ou d’éviter son épuisement. Sans parler du fait que certains projets ou objectifs peuvent exiger un accès aisé à des liquidités, même à un plus jeune âge.

Marie, une entrepreneure de 52 ans, croyait avoir tout bien planifié. En plus d’avoir accumulé un patrimoine important dans sa société de portefeuille, elle dispose de 250 000 $ dans ses régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER), de 75 000 $ dans un compte non enregistré, de 150 000 $ dans son compte d’épargne libre d’impôt (CELI). Puis est venue la demande de son enfant pour l’aider à constituer une mise de fonds afin d’investir en immobilier. C’est alors qu’elle a compris que des sommes qu’elle considérait comme « accessibles » ne l’étaient pas toujours, du moins pas sans impact.

Peut-on vraiment parler de liquidités si leur usage s’accompagne de délais, d’une facture fiscale ou d’une diminution de rendement ?

En finance, on définit la « liquidité » comme la capacité de convertir un actif en argent, rapidement, sans perte significative de valeur. En pratique, la véritable liquidité dépend d’un ensemble de facteurs : le délai........

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