Septembre en Bourse ne fait pas l’année
La semaine dernière, nous avons discuté du fait que le mois de septembre peut être l’un des mois les plus surprenants en ce qui concerne la gestion des liquidités, notamment en raison des dépenses associées à la rentrée. Et s’il s’agit d’un de mes mois préférés de l’année, ce n’est certainement pas pour les performances en Bourse qui y sont associées.
L’« effet septembre » est documenté. Il désigne l’anomalie que représentent les faibles performances des marchés boursiers durant ce mois. En comprenant mieux le phénomène, vous serez mieux outillé pour résister à l’envie de vendre des titres en panique après la douce période de vacances estivales que nous avons connue sur les marchés.
L’indice S&P 500 a reculé de 4,2 % lors de quatre des cinq mois de septembre depuis 2020. Cette tendance n’est pas propre aux États-Unis : elle se manifeste aussi au Canada, au Royaume-Uni et en Asie. Depuis 1970, l’indice composé S&P/TSX, le FTSE All-Share et le Hang Seng affichent en moyenne des baisses respectives de 1,4 %, 1,1 % et 1,0 % en septembre, indiquent des chiffres de RBC Gestion de patrimoine.
Cela vous étonne ? Ajoutons que septembre a produit des rendements négatifs dans 55 % des cas depuis 1928, contre seulement 39 % pour les autres mois. Il est aussi le seul mois du calendrier........
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