Dans la chronique de la semaine dernière, nous avons examiné si un prêt étudiant pouvait être considéré comme un outil de levier financier. La réflexion d’un couple de parents bien organisés ayant utilisé le régime enregistré d’épargne-études (REEE) de leurs filles à son plein potentiel nous amène aujourd’hui à pousser l’analyse plus loin.

Depuis la naissance de leurs enfants, ces parents ont accumulé environ 85 000 $ dans le REEE. Or, les filles habitent toujours à la maison et leurs frais d’études seront payés à partir des revenus courants de la famille. Leur question est aussi simple que pertinente : que faire avec ce capital ? Faut-il le laisser dans le compte REEE aussi longtemps que possible, considérant que leur objectif est de soutenir leurs enfants de leur vivant à partir de cet actif ?

Rappelons d’abord que le REEE a été conçu pour financer les études postsecondaires. Les retraits peuvent prendre deux formes. D’abord, les cotisations versées peuvent être retirées sans impact fiscal pour le souscripteur. Ensuite, les subventions et revenus de placement, appelés prestations d’aide aux études (PAE), sont imposés dans les mains du bénéficiaire. Comme l’étudiant a habituellement peu de revenus et dispose de........

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