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Le prêt familial, ami ou ennemi?

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13.04.2025

Depuis quelques années, les questions sont nombreuses de la part de parents soucieux de soutenir financièrement leurs enfants dans leur projet d’accès à la propriété.

Si nous avons déjà ici fait le tour des différents moyens pour atteindre cet objectif, quelques questions, trop souvent rapidement éclipsées, demeurent fort pertinentes à approfondir. Et que dire des dimensions humaine et relationnelle entourant cette décision, qui pourraient bien en constituer l’angle mort.

Donner une somme d’argent est a priori fort simple : nul besoin de calendrier de remboursement et de contrat détaillé. Le don avantage aussi l’enfant, qui bénéficie alors d’une plus grande capacité d’emprunt, sous réserve d’une lettre de don présentée à l’institution financière.

Mais que se passe-t-il si l’enfant est en couple ? Si l’on ne prévoit pas le risque d’une potentielle séparation, le don dilué dans un actif partageable risque de quitter la famille, du moins en partie. La donation devrait ainsi être notariée, afin d’en faciliter la récupération par une mention dans la convention d’indivision.

Enfin, aucune aide n’est réellement gratuite, fiscalement parlant, pour les parents. Si le don est effectivement possible sans impact fiscal, la façon de le financer ne le sera pas, à moins d’avoir des liquidités importantes disponibles. Par exemple, dans l’évaluation de votre capacité à donner, vous devrez considérer les........

© Le Devoir