Instaurée au Québec à la fin des années 1970, la semaine de relâche avait pour objectif initial de fournir une pause aux enfants et aux adolescents dans une période de l’année durant laquelle une hausse de l’absentéisme était observée. Depuis, le monde du travail et l’organisation des familles tournent autour de cette semaine de vacances forcée.

Évidemment, l’industrie touristique tire de grands bénéfices à se coller au cycle scolaire. Pendant les vacances de la relâche, le prix d’un même voyage augmente facilement de 25 à 30 %. C’est l’application pure du concept de l’offre et de la demande.

L’être humain n’étant pas un être rationnel, il peut se faire piéger par des raccourcis mentaux du genre : « Mais, je n’ai pas le choix de partir à ce moment ! » Rien n’est plus faux. Tout est affaire de choix, surtout lorsqu’il est question de votre budget de vacances.

J’aimerais pouvoir vous suggérer un pourcentage de votre budget qui devrait être consacré aux vacances. Toutefois, en finances personnelles, le caractère essentiel du budget s’accompagne aussi de sa nature subjective. La priorisation des dépenses discrétionnaires au moment de faire vos choix budgétaires — car, oui, la notion de priorisation est au cœur du processus — ne peut être effectuée que par vous, et personne........

© Le Devoir