L’assurance-vie entière avec participation est-elle un mirage?
L’assurance vie est souvent perçue comme une dépense plutôt qu’un investissement. Cette perception est compréhensible : durant la vie active, ce produit répond surtout à un besoin de protection. Pourtant, pour ceux dont le bilan financier est déjà bien établi, l’assurance vie devient un outil stratégique de diversification et de transfert d’actifs.
Voici une question reçue récemment d’un lecteur. « Nous sommes dans la soixantaine, avec un patrimoine important (4 M$ au personnel, 3,5 M$ dans une société de gestion). Notre coût de vie est de 120 000 $ par année, et de toute évidence, nous n’aurons pas besoin de tout ce capital de notre vivant. Nous avons déjà une assurance vie au deuxième décès de 2 M$. Puisque nos impôts exigibles seront probablement plus élevés, on nous a proposé de souscrire une assurance vie entière avec participation, financée à raison de 100 000 $ par année pendant 10 ans. On nous projette un capital décès de 2,5 M$ libre d’impôt dans 30 ans, comparativement à 800 000 $ si ce montant demeure investi dans nos placements à un taux de 6 %. Est-ce trop beau pour être vrai ? » — Éric
Au moment de la souscription, une illustration est présentée avec les valeurs de rachat et le montant des prestations de décès qui sont proposés en deux volets : une portion garantie — avec des valeurs plus faibles — et l’autre projetée, basée sur un barème de participation. Ce taux correspond de façon imagée — mais non absolument conforme ! — à une forme de dividende versé selon la performance du........
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