Cotiser au REER en dernière minute
On a tous un ami toujours en retard, que ce soit pour un souper, un spectacle ou parfois, même, son propre mariage ! Des retardataires, il y en a aussi parmi les clients des conseillers financiers. Ceux-là font généralement irruption au dernier jour de février pour cotiser à un REER qu’ils ont négligé le reste de l’année. Il faut avouer que l’emballement publicitaire qui bat son plein en janvier et en février peut donner l’impression à certains qu’il s’agit de la meilleure période pour cotiser.
Pourtant, il ne fait aucun doute que le fait d’intégrer l’épargne-retraite à même votre budget favorise une bien meilleure discipline. Cette méthode permet d’investir les marchés avec un coût d’achat moyen plus favorable, en plus de constituer une protection contre la volatilité des marchés. Même pour les travailleurs autonomes et les chefs d’entreprise — dont les revenus et les types de rémunération peuvent varier d’une année à l’autre —, il est toujours possible d’établir un montant de cotisation sur une base périodique et de rajuster celui-ci en janvier ou février selon les revenus imposables réels et les liquidités accumulées.
En supposant que vous n’êtes pas cet ami retardataire qui cotise en février par manque d’organisation ou de discipline, établissons ensemble des situations particulières........
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