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Un voyage sans horizon

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23.08.2025

Les personnes qui me lisent régulièrement savent que j’aime voyager avec ma marmaille. Chaque voyage est une occasion de découvrir des gens et leurs modes de vie, des paysages, des lieux chargés d’histoire et, surtout, il s’agit d’une occasion de resserrer nos liens. Quoi de plus fort pour l’unité familiale que de défaire une tente à la pluie battante, de jouer à des petits jeux de société sur une terrasse en attendant notre repas ou encore de chanter à tue-tête nos chansons préférées dans la voiture.

C’est donc tout sourire que notre petite famille a pris la route cet été, direction Toronto. Nous avions choisi cette destination après avoir annulé notre road trip vers la Californie. Depuis que nos voisins du Sud sont dirigés par un mégalomane qui nous a plongés dans une guerre de tarifs aussi dommageable qu’inutile, nous avons préféré placer notre maigre budget de vacances au service de l’économie canadienne. La cadette souhaitait visiter une grande ville, moi j’avais envie de plage et, tant qu’à être en Ontario, nous avons donc ajouté Kingston, Niagara Falls, Sandbanks et Belleville à notre itinéraire.

Au moment où nous rejoignions l’autoroute 401 qui nous mènerait vers la métropole canadienne, le ciel était particulièrement voilé. Le phénomène n’avait malheureusement rien à voir avec des stratus ou des altostratus. Il s’agissait d’une épaisse couche de fumée due aux

© Le Devoir