T’inquiète, maman!
C’est de retour du bois, avec les cheveux qui sentent encore un peu le feu de camp, que je commence la rédaction de cette chronique. Privée de réseaux sociaux et de sites d’information, je reviens vers vous complètement déconnectée. À pareille date l’an passé, je faisais d’ailleurs l’éloge de cette déconnexion numérique salvatrice. Vous comprendrez donc que je ne pourrai pas commenter les dernières actualités. J’ai tout juste eu le temps d’apprendre la mort d’Ozzy Osbourne et la victoire de l’Angleterre à l’Euro féminin 2025.
En revanche, durant cette semaine passée au cœur de la nature, j’ai beaucoup réfléchi à mon propre rapport au monde qui m’entoure, et plus précisément à ma manière de contenir ma fâcheuse tendance à toujours m’imaginer des scénarios catastrophes. À ce jeu, je suis particulièrement douée et suis persuadée de ne pas être la seule. Littéralement tout, à tout moment, peut faire naître en moi une fulgurante vision d’horreur.
Prenons cet exemple : mes enfants, leurs copains et quelques parents accompagnateurs sont partis faire une randonnée dans la forêt. Le sentier, qui grimpe dans la nature, mène à un cap rocheux duquel on a une vue imprenable sur le majestueux paysage de la réserve faunique. Restée au camp de base pour préparer le repas du midi ou encore lire un........
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