Depuis que j’ai l’immense honneur de coucher mes réflexions, mes observations ou même parfois quelques états d’âme dans ce journal, je n’ai jamais souffert du manque d’inspiration. Les mots, les sujets, les points de vue me viennent tout naturellement. Les jours précédant ma tombée, la chronique prend forme tranquillement dans ma tête.

En arrosant mon potager, en pliant le linge ou simplement entre deux phases de sommeil, de jolies phrases se forment spontanément dans mon esprit. Parfois, je les retiens, ou les note. Souvent, malheureusement, je les oublie. J’en trouve d’autres, tout aussi jolies. L’important, c’est la volonté de partager avec vous ce qui me tient à cœur.

Mais voilà, ce qui devait arriver arriva. Depuis quelques jours, je n’arrive pas à trouver ce qui pourrait justifier une prise de parole, une opinion ou une quelconque envolée. Ce ne sont pourtant pas les sujets qui manquent. La saga interminable du scandale SAAQclic. La mort du projet Northvolt qui renforce le cynisme de la population envers nos dirigeants et leur gestion de nos deniers publics.

Il y a aussi cette maladroite relance du débat sur la laïcité à l’école, qui arrive au moment même où l’éducation souffre de sous-financement, accuse un manque cruel de personnel amplifié par des règles de plafond d’embauche absurdes et multiplie les carences en infrastructures. On pourrait voir une vulgaire........

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