Le p.-d.g d’Hydro-Québec a fait pire
Un jeudi 6 mars en début d’après-midi, le président-directeur général d’Hydro-Québec, Michael Sabia lui-même, a soudain publié, sous le titre Hydro-Québec doit faire mieux, un texte de 662 mots sous forme apparente d’un éclatant acte de contrition. En première lecture, la sidération et même l’enchantement ont prévalu. On a cru qu’Hydro exprimait le ferme propos de renoncer à s’approprier, pour y établir un poste électrique aussi massif que dangereux, l’entièreté de l’espace-jardin de la Grande Bibliothèque dont il écraserait la présence, et compromettrait l’avenir. L’aveu semblait lui aussi de taille. Le dirigeant suprême reconnaissait, deux fois plutôt qu’une, que « l’acceptabilité sociale », condition indispensable, n’était pas au rendez-vous.
Une soixantaine de textes, de reportages, de lettres ont foisonné sur ce sujet depuis qu’Hydro a fini par balbutier la confirmation de........
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