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Une autre guerre

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26.02.2025

Quand la Coalition avenir Québec a été élue en 2018, le monde syndical appréhendait le pire. On dénonçait l’« antisyndicalisme primaire » de François Legault, qui avait manifesté son intention de « moderniser » la culture syndicale.

On disait craindre un « démantèlement caquiste de l’État », qui allait entraîner la privatisation systématique des services publics et des pertes d’emplois massives. « On va tous se faire prendre un par un : les CPE, les psychologues, les professeurs de cégep… » prédisait le président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) de l’époque, Jacques Létourneau.

Finalement, l’apocalypse ne s’est pas produite. Le « modèle québécois » a tenu le coup. Avant que les surplus laissés par les libéraux ne soient dilapidés en baisses d’impôts et que l’austérité revienne à l’ordre du jour, le gouvernement Legault avait presque des airs de social-démocratie.

Le dernier cycle de négociations dans le secteur public a été dur et les ententes intervenues ont laissé un goût à plusieurs, chez les enseignants comme chez les infirmières, mais la partie a quand même été jouée dans le respect des règles.

Si la cassure ne s’est pas produite en 2018, le projet de loi pour limiter l’exercice du droit de grève et de lockout

© Le Devoir