On déplore souvent la méconnaissance du Canada chez nos voisins américains, mais on pourrait difficilement leur reprocher de ne pas savoir qui parle en son nom. On se le demande aussi de ce côté-ci de la frontière.

Si on leur demandait qui est le premier ministre, Doug Ford serait probablement le premier choix, avant ou après Wayne Gretzky. Ces jours-ci, il semble être le seul à qui Donald Trump témoigne un peu de respect. A very strong man, a-t-il dit, la force étant la seule qualité qu’il valorise.

Entre le « canard boiteux » qu’est devenu Justin Trudeau depuis l’annonce de sa démission et le premier ministre désigné, mais non élu, qu’est Mark Carney, M. Ford est le seul dont la légitimité électorale est indiscutable. Il semble également être le seul capable de parler un langage que les Américains comprennent.

Les choses seront à peine plus claires quand M. Carney et son Conseil des ministres auront été assermentés. Le plus tôt les Canadiens se choisiront un nouveau gouvernement, le mieux ce sera, et il est à espérer qu’il sera majoritaire. Le vide actuel ne peut que contribuer au chaos que M. Trump se plaît à semer.

Officiellement, M. Carney coiffera........

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