L’emmerdement maximum
Depuis deux ans, le gouvernement Legault a donné une démonstration très convaincante de la célèbre loi énoncée par l’ingénieur américain Edward Murphy, selon laquelle « tout ce qui est susceptible de mal tourner tournera nécessairement mal ».
Les Français, qui n’hésitent pas à appeler un chat un chat, l’ont rebaptisée plus explicitement « loi sur l’emmerdement maximum », dont le président Macron expérimente lui-même les effets au fur et à mesure qu’il ajoute à sa collection de premiers ministres.
Un gouvernement en perdition peut en arriver à un point où même ce qui devrait normalement bien tourner finit en eau de boudin. Le premier ministre Legault est responsable de bien des malheurs qui l’accablent, mais l’élection d’un gouvernement conservateur à Terre-Neuve-et-Labrador est un véritable coup du sort.
L’entente énergétique intervenue en décembre 2024 était celle dont M. Legault se disait le plus fier et constituait le legs le plus tangible qu’il comptait laisser aux Québécois. En août dernier, il s’était rendu à Saint John’s dans l’espoir de la consolider, mais le tapis semble soudainement lui glisser sous les pieds.
Les doutes soulevés par le chef conservateur Tony Wakeham durant la campagne électorale n’expliquent pas à eux seuls la défaite des libéraux, mais il est clair que le........
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