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Charbonneau 2.0

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05.03.2025

Quatre ans sont passés entre le jour où le gouvernement Charest a créé la commission Charbonneau sur l’industrie de la construction et celui où elle a remis son rapport. Entre-temps, deux élections générales ont été tenues au Québec.

Alors que Jean Charest avait résisté pendant deux ans avant de donner le feu vert, le premier ministre Legault a accepté la tenue d’une enquête publique sur la gestion du programme SAAQclic à peine dix jours après la publication du rapport accablant de la vérificatrice générale.

Une commission d’enquête constitue toujours une boîte à surprise et un risque pour un gouvernement. M. Legault aurait sans doute pu résister, comme il l’avait fait dans le cas de la pandémie. Les partis d’opposition et les médias n’auraient pas lâché le morceau, mais la pression populaire était nettement moindre que celle qu’avait jadis subie M. Charest.

Il y a sans doute lieu de se réjouir de cette célérité, mais elle ne garantit d’aucune façon que les conclusions de cette enquête seront connues avant les élections générales prévues au début d’octobre 2026.

Manifestement méfiant, le chef du

© Le Devoir