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Québec, ville à flanc de falaises

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14.01.2025

On ne saisit la pleine envergure de Québec qu’en « entrant en ville par le boulevard Champlain », comme l’a fait le ministre de l’Environnement, Paul Bégin, par un beau matin ensoleillé de l’an 2000. À ce moment même, il décida d’agir et de stopper toute privatisation du secteur pour ouvrir la voie à ce qui est devenu, aujourd’hui, en « front de mer et à flanc de falaise », la promenade Samuel-De Champlain : un bien public.

Or, il reste une part de rocher à protéger et à mettre en valeur : la falaise nord. Les quartiers populaires qui s’y accrochent se partagent une luxuriante forêt de plusieurs kilomètres. Ce texte propose de procéder à la revitalisation de la falaise nord de la capitale nationale.

Le rocher de Québec, dans son dernier dénivelé, après des kilomètres de forêt en débord de ville, voit sa falaise se transformer, rue Saint-Réal, en un belvédère ouvert sur le quartier Saint-Roch, au jardin Jean-Paul-L’Allier. L’îlot Dorchester se situe là : à la jonction de « la ville et de la nature ». Nous verrons qu’un seul projet ne fait pas la ville, ni même un quartier. Tout projet contribue à son environnement immédiat et — parfois, sinon rarement — à un environnement plus large.

Le récent projet du groupe Trudel reste étranger à ce paysage et à une composition urbaine inscrite dans le temps. Aucun dialogue porteur avec son environnement immédiat et élargi : que du « volume » et de la hauteur. Vingt étages… qui se résument........

© Le Devoir