Le baptême politique de Mark Carney n’a pas été des plus ardus, du moins jusqu’ici. Courtisé par la famille libérale pendant des années, l’ex-gouverneur des banques centrales canadienne et britannique a finalement consenti à sauter dans l’arène pour être couronné chef et premier ministre à la fois. En n’accordant que très peu d’entrevues et en détaillant à peine ses idées. La campagne électorale qu’il déclenchera dimanche sera toutefois tout autre. Et les premiers pas du premier ministre Carney révèlent l’ampleur du défi qui l’attend.

Le novice de la politique n’a pas perdu de temps pour enfiler ses habits de chef de gouvernement. Au terme d’une transition éclair, Mark Carney s’est drapé dans le symbolisme pour s’envoler en tout premier lieu vers Paris et Londres — afin de consolider les partenariats du Canada auprès de ses réels alliés —, tout en prenant soin de s’arrêter au Nunavut au retour — pour y marteler notre souveraineté.

Le message au président et intimidateur en chef des États-Unis, Donald Trump — et appel au patriotisme canadien — était on ne peut plus clair. Tout comme la convocation des premiers ministres des provinces au Musée canadien de la guerre pour coordonner, au milieu de........

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