D’une promesse de coup de circuit à l’espoir qu’il se taille ne serait-ce qu’une place dans « la moyenne au bâton » des grands investissements de la filière batterie, le projet d’usine Northvolt vient en définitive d’aboutir… à un court-circuit. L’optimisme du gouvernement de François Legault de voir cet emblème de son virage vers une économie verte s’est étiolé au même rythme que sa crédibilité s’est effritée. Le silence du premier ministre, à la suite de l’annonce de la faillite de la jeune pousse suédoise, était éloquent.

Plombée par une transition énergétique roulant au ralenti, une cadence de production s’avérant trop ambitieuse et l’instabilité géopolitique, la maison mère de Northvolt a fini par abdiquer, après des mois de difficultés. Sa filiale nord-américaine demeure solvable, et des noms d’acheteurs potentiels auraient circulé, si le syndic accepte de scinder les actifs. La conjoncture demeure toutefois même ici compliquée, le président américain, Donald Trump, faisant la guerre à la voiture électrique (hormis la Tesla de son alter ego adulateur, Elon Musk) et s’entêtant à........

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