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Si j’avais un pick-up

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27.08.2025

À la fin août, mes deux saisons préférées tirent à leur fin : celle des festivals de musique en plein air et l’été, bien sûr, qu’on étire le plus possible en s’attardant sur les terrasses, feignant de ne pas remarquer la lumière un peu changée, ses lueurs cuivrées qui annoncent septembre.

Depuis quelques années, j’aime bien sortir de mes habitudes festivalières, vivre de nouvelles expériences, au risque d’être dépaysée, voire déstabilisée. Vendredi 15 août, encore un peu dans les brumes d’Osheaga, j’ai retrouvé au fin fond de ma garde-robe ma chemise Wrangler achetée à Saint-Tite l’an dernier et enfilé mon chapeau de cowboy pour aller rejoindre des amis à Lasso Montréal au parc Jean-Drapeau, festival consacré à la nouvelle scène country qui en était à sa quatrième édition.

Attifée de la sorte dans une voiture de la ligne verte du métro, il faut s’assumer. Parce que porter un chapeau de cowboy si on ne s’assume pas, ça n’a pas de sens. C’est quand même le fun avoir ça sur la coconut. On se sent étrangement libre, je ne saurais trop dire pourquoi.

Dans mes oreilles, j’ai mis A Bar Song (Tipsy) de Shaboozey, programmé ce soir-là à Lasso et qui était de passage à Osheaga deux semaines plus tôt. Un petit temps d’adaptation m’a été nécessaire parce que ehhhh lala — comment dire —, oui, ça m’éloigne de mes repères. Lancée peu après les collaborations de Shaboozey avec Beyoncé sur l’album Cowboy Carter, cette chanson a atteint non seulement la première place des........

© Le Devoir